Caroline Onraedt & Nathalie Dupuis, pionnières du Zéro Déchet
La saison #1 s’achève ! 40 familles andrésiennes ont relevé le défi du Zéro Déchet. Caroline Onraedt et Nathalie Dupuis témoignent de leur expérience personnelle et encouragent tout un chacun à s’inscrire.
Caroline Onraedt
Famille de 4 personnes
deux enfants de 9 et 4 ans
Nathalie Dupuis
Famille de 4 personnes
deux filles de 11 et 7 ans
La motivation ?
Caroline est consciente de l’impact environnemental de sa consommation. Son objectif n’est pas de passer à un Zéro Déchet total, simplement mettre en place des petits gestes. « Le mot challenge m’a d’ailleurs fait un peu peur au début, je n’avais pas envie d’une compétition, mais en réalité ce n’est pas ça du tout ! »
Les ateliers?
Caroline a trouvé la 1e réunion très complète, les problématiques y sont abordées au sens large. Ensuite, elle a jugé les propositions très variées.
Et maintenant ?
« Ces petits gestes font partie de mon quotidien » En ateliers, elle a appris à faire la pâte à tartiner, la limonade, puis elle s’est prise au jeu, la pâte à tarte et les goûters pour les enfants sont dorénavant « maison ». La prochaine étape, ce sont les yaourts !
Caroline fabrique sa lessive à base de produits naturels. « Je la fais avec les enfants, c’est ludique, un peu comme faire de la cuisine ». Elle constate une réelle amélioration sur la peau.
Caroline a également banni l’essuie-tout. Elle a pris conscience des quantités phénoménales utilisées et jetées et a donc cousu ses « lavettes » réutilisables.
« Ça me fait plaisir de donner des bases écologiques à mes enfants », elle évoque alors son fils de 9 ans : le jeune garçon veut faire un exposé en classe sur le Zéro Déchet ! La famille est dans la transmission, ce qu’ils ont appris en ateliers, ils souhaitent le partager.
Bilan ?
Caroline a très peu utilisé le peson fourni à l’inscription, tant la réduction des déchets est significative, « il nous faut plus de 15 jours pour remplir nos containers. »
« Participer aux ateliers m’a permis de ne pas me lancer seule, d’avoir des conseils ». Beaucoup de nouveaux réflexes rythment leur vie dorénavant, comme ne pas forcément acheter du neuf. « Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tout ceci ne représente pas une contrainte, bien au contraire. Je retire même de la fierté à voir ma famille adhérer au concept, savoir que mes enfants sont éduqués avec ces valeurs. »
« J’essaie de sensibiliser autour de moi. Plus on est attentif au Zéro Déchet, plus la société de consommation dans laquelle nous vivons nous paraît disproportionnée et la surconsommation nous saute aux yeux. »
La motivation ?
Nathalie est à l’initiative de l’inscription. Sa famille est sensible au sujet et a la volonté de s’améliorer, de questionner ses gestes du quotidien. « Toutes seule, je n’aurais pas osé me lancer »
Les ateliers?
Nathalie a apprécié le format, sur base de volontariat avec un large choix de thèmes. Les sujets sont abordés sous un angle positif, sans culpabilisation. « Les
intervenants sont de qualité, l’ambiance est bonne ! J’ai participé à de nombreux ateliers, à Saint-André évidemment, mais également dans les villes alentours qui participent au dispositif ». Nathalie précise que l’interface pour s’inscrire est très bien faite. ll suffit d’y faire son marché parmi les propositions, le programme est régulièrement enrichi. Elle précise que les ateliers répondent aux attentes de tous, certains sont ciblés hommes, femmes ou enfants, une bonne façon d’impliquer toute la famille !
Et maintenant ?
« Le Zéro Déchet, une fois qu’on a commencé, on ne revient pas en arrière, je vais poursuivre, améliorer mes recettes ! » De sa participation, elle retient que
chaque geste compte. " L’idée, c’est de faire ce dont on est capable. Nous avons diminué nos déchets de moitié, sans que cela pèse sur notre quotidien. Parallèlement, nous nous sommes rendu compte des bienfaits sur notre santé à réaliser nos produits de cosmétique, hygiène, entretien... et à décoder
ce que l’on achète."
Bilan ?
Nathalie est satisfaite de l’expérience, elle a appris à faire beaucoup de choses, elle a le sentiment d’être montée en compétence dans des problématiques du quotidien. Contrairement à Caroline, elle a trouvé un réel intérêt au peson : peser ses poubelles permet de prendre conscience du poids jeté chaque semaine, la balance l’a aidée à suivre ses progrès, elle a trouvé cela motivant. Elle estime avoir « pris de l’avance ». Par exemple, dans un an, composter sera devenu obligatoire. Participer aux ateliers lui aura donner la possibilité d’aborder ce changement de façon positive et même d’aller plus loin.
SAM 186 - Janvier 2023